HISTOIRE:
Un peu d'histoire
Autrefois partie intégrante du territoire de Saint-Flavien Paroisse, c’est le 16 décembre 1950 qu’est constituée officiellement la municipalité de Laurier-Station. L’implantation d’une gare de chemin de fer à la fin des années 1880 dans le secteur Nord de la Paroisse de Saint-Flavien, créée pour faciliter l’exploitation du bois, sonne le début d’un développement rapide pour ce secteur. La municipalité doit d’ailleurs son nom à cette station du Canadien National implantée à la fin du 19e siècle et nommée à la mémoire du premier Canadien français à devenir premier ministre du Canada (1896-1911), Sir Wilfrid Laurier.
Puis, entre les années 1920 et 1930, l’industrie du meuble s’implante petit à petit, suivie de près par l’ouverture des premiers commerces et services. L’arrivée de l’autoroute Transcanadienne donne une nouvelle poussée à Laurier-Station en permettant à de nouveaux commerces, industries et services gouvernementaux de s’installer non loin des grands centres (en temps) tout en ayant une position centrale dans la MRC de Lotbinière. Le petit village devient alors un carrefour régional.
À la fin des années 40, on célébrait à l’école de Laurier-Station, la messe dominicale pour les 584 résidants de l’endroit. De là est né le projet de la construction d’une chapelle qui vit sa première messe célébrée le 28 janvier 1951. La municipalité de Laurier-Station était née.
Laurier-Station, une ville à la campagne
Petite ville à la campagne, Laurier-Station se situe aujourd’hui au croisement du chemin de fer, de la route 271 et de l’autoroute 20, dans le vaste territoire agricole de la MRC de Lotbinière qui s’étend depuis les plaines du Saint-Laurent jusqu’aux contreforts appalachiens. Profondément marqué par la rencontre entre la «ville» et la campagne, Laurier-Station démontre bien les modifications de l’économie qu’a subit la MRC au cours des trente dernières années. En effet, son territoire urbain, d’une superficie d’environ 12 km , comprend une forte proportion d’industries, de commerces et de services qui participent au rôle polarisant de la municipalité.
Cependant, depuis 2006, son territoire se transforme afin d’accueillir de plus en plus l’urbanisation résultante de la pression démographique que subit Lotbinière depuis peu. Cette situation s’explique en grande partie par son positionnement stratégique le long de l’autoroute 20, qui relie la municipalité aux grands centres, dont Québec et Lévis, et permet, autant aux commerces, aux industries, aux services et à sa renommée, de rayonner au-delà de la MRC.